Introduction:
Le Kenya est confronté à une épidémie généralisée et sévère du VIH, avec 1,4 million de cas. Cependant, ces dernières années, le pays a connu une baisse notable de la prévalence du virus, attribuée en partie à un accès accru aux médicaments antirétroviraux. En 2016, le Kenya est devenu l’un des premiers pays africains à rendre la prophylaxie pré-exposition (PrEP) disponible pour la prévention du VIH parmi les “populations clés”, notamment les travailleuses du sexe, qui sont quatre fois plus susceptibles d’être infectées par le VIH que les femmes de la population générale. Olivia Bizot et Elodie Cousin de 3sec nous en parlent.
Les travailleuses du sexe de Nairobi bénéficient du programme de prévention du VIH depuis 2017. Caroline, l’une des travailleuses, affirme que la PrEP a changé sa vie, car de nombreux clients sont prêts à payer plus pour des rapports sexuels non protégés. “J’ai décidé de prendre la PrEP car je ne connais pas leur statut”, explique-t-elle.
Le déploiement du médicament par le gouvernement semble porter ses fruits. On estime maintenant que 400 000 Kényans utilisent la PrEP, et le nombre de nouvelles infections par le VIH a diminué de 44 % entre 2016 et 2022.
Titre H2: Le programme de prévention du VIH pour les travailleuses du sexe au Kenya
Le programme de prévention du VIH pour les travailleuses du sexe à Nairobi, au Kenya, existe depuis 2017. Caroline, l’une des travailleuses, témoigne de l’impact positif de la PrEP sur sa vie. Grâce à ce médicament, elle peut se protéger des risques de transmission du VIH, car de nombreux clients sont prêts à payer plus pour des rapports sexuels non protégés. La PrEP lui permet de prendre le contrôle de sa santé et de réduire les risques.
Titre H2: Les résultats positifs du déploiement de la PrEP au Kenya
Le gouvernement kényan a réussi à déployer la PrEP de manière efficace, avec environ 400 000 personnes utilisant maintenant ce médicament. Cette initiative a eu un impact significatif sur la prévention du VIH, avec une diminution de 44 % du nombre de nouvelles infections entre 2016 et 2022. Ces résultats encourageants montrent l’importance d’un accès élargi aux médicaments antirétroviraux et à la PrEP pour les populations clés, telles que les travailleuses du sexe, dans la lutte contre le VIH au Kenya.
