La police tire sur une femme qui “a proféré des menaces” dans une gare de Paris.

La police tire sur une femme qui “a proféré des menaces” dans une gare de Paris.

La police française a tiré et gravement blessé une femme non armée qui proférait des menaces dans une gare de Paris pendant les heures de pointe du matin, ont déclaré la police et les procureurs à l’AFP. Selon des témoins, la femme de 38 ans, complètement voilée, a crié “Allahu akbar” (“Dieu est le plus grand”) et “a proféré des menaces”, a déclaré une source policière, ajoutant que “la police a tiré parce qu’elle craignait pour sa sécurité”. Après que des passagers d’un train de banlieue en provenance de la banlieue est de Paris ont alerté la police, les agents ont réussi à “isoler” la femme à la gare de la Bibliothèque François Mitterrand sur la rive sud de la capitale, qui a été évacuée, a déclaré la source. Elle “a refusé de suivre les ordres de la police” et a menacé de “se faire exploser”, a déclaré le parquet de Paris. Deux policiers ont ensuite tiré huit coups sur la femme, lui infligeant une blessure abdominale mettant sa vie en danger, a déclaré le parquet. Aucun explosif ni autre arme n’a été trouvé sur la femme, qui a été emmenée à l’hôpital, a déclaré la source policière. La police a ouvert deux enquêtes, ont déclaré les procureurs. L’une portera sur les actions de la femme, tandis que l’autre cherchera à déterminer si l’utilisation d’une arme à feu par la police était justifiée. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a déclaré qu’il y avait eu “au moins trois” appels de passagers à l’opérateur ferroviaire SNCF, qui a ensuite alerté la police. “La police, évaluant la situation comme dangereuse, a ouvert le feu”, a-t-il déclaré aux journalistes. Des images des caméras corporelles des agents et des caméras de vidéosurveillance de la gare aideront à établir précisément les faits de l’affaire, a-t-il déclaré. Véran a déclaré que la femme avait déjà été condamnée pour avoir menacé des soldats en patrouille. Des questions se posaient quant à sa santé mentale, a-t-il déclaré. “Nous en saurons plus dans les prochaines heures”, a déclaré Véran. Deux sources policières ont ajouté que la femme avait été placée sur une liste de surveillance de la radicalisation à un moment donné, bien qu’il ne soit pas certain que son nom figure toujours sur la liste. La France est en “alerte attentat” depuis le 13 octobre, date à laquelle un enseignant de la ville nordique d’Arras a été poignardé à mort par un ancien élève islamiste. De nombreux Français, qui comptent de grandes populations musulmanes et juives, craignent également des répercussions de l’attaque du 7 octobre par le Hamas sur Israël et du bombardement ultérieur de Gaza par Israël. Des alertes à la bombe ont entraîné l’évacuation de dizaines d’aéroports, de gares et de sites touristiques – dont le palais de Versailles – ces dernières semaines. Lundi, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré qu’il y avait eu 819 actes antisémites en France depuis le 7 octobre.

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