Le nombre de Canadiens recevant l’euthanasie est le plus élevé au monde alors que le pays élargit l’accès à la procédure. Dans ce documentaire, Fault Lines examine comment le Canada est devenu l’endroit le plus permissif au monde pour ceux qui cherchent une assistance médicale pour mourir, ou AMM, le terme du pays pour l’euthanasie, et si cela met en danger les citoyens vulnérables du Canada.
En septembre 2021, Rosina Kamis, une femme malaisienne de 41 ans, a été euthanasiée dans le cadre du régime d’assistance médicale à mourir récemment élargi du Canada. Rosina a déclaré aux médecins qu’elle cherchait l’euthanasie pour mettre fin à la souffrance causée par sa fibromyalgie, qu’elle avait développée dans la vingtaine. Pourtant, dans ses conversations avec ses amis et dans des dizaines de vidéos, d’e-mails et d’appels téléphoniques, elle a clairement indiqué qu’elle cherchait en réalité la mort comme échappatoire à la pauvreté et à l’isolement auxquels elle était confrontée dans sa vie quotidienne.
Dans quelques mois seulement, le pays élargira à nouveau l’éligibilité à l’euthanasie, cette fois pour les personnes dont la seule condition sous-jacente est une maladie mentale, comme Mitchell Tremblay, un homme de 41 ans de Guelph, en Ontario, qui prévoit de faire une demande dès qu’il sera éligible.