Référendum au Venezuela sur la région riche en pétrole de la Guyane : Quatre choses à savoir

Référendum au Venezuela sur la région riche en pétrole de la Guyane : Quatre choses à savoir

Le Venezuela s’apprête à⁤ organiser un référendum dimanche⁤ pour décider ⁤de ⁣la​ création d’un nouvel ‍État dans un territoire disputé et riche en pétrole, longtemps gouverné par la Guyane. Cette décision fait suite à l’appel de la ​Cour internationale ⁣de justice⁢ (CIJ) demandant au Venezuela de s’abstenir de “prendre toute mesure” pouvant modifier le ​statu⁣ quo dans la ‌région. Cependant, la⁢ CIJ n’a pas interdit spécifiquement à Caracas ‍d’organiser le référendum, ‍comme l’avait demandé la Guyane. Cette décision de vendredi est le dernier développement ⁣dans le ​cadre‍ du différend frontalier plus large. La CIJ avait déclaré en avril qu’elle avait compétence sur l’affaire, mais une décision⁢ finale pourrait prendre des années.

Le référendum au Venezuela⁣ se tiendra le 3 décembre et ​portera sur les droits du pays sur un territoire potentiellement riche en​ pétrole, qui fait l’objet d’un différend frontalier avec la Guyane. Les Vénézuéliens seront interrogés sur cinq questions, notamment s’ils sont d’accord pour créer un nouvel ​État appelé ⁣Guayana Esequiba dans ‌la région de l’Essequibo, accorder la citoyenneté vénézuélienne ⁤à sa population ainsi que⁢ des cartes d’identité et⁣ intégrer cet ⁣État dans la carte du territoire vénézuélien. ​La Guyane craint que le référendum ne soit un prétexte pour une annexion‌ territoriale. Le⁣ gouvernement vénézuélien n’a pas expliqué comment il créerait l’État en cas d’approbation des électeurs. ‌Le référendum est ‌également qualifié de consultatif. Cependant, la CIJ a déclaré qu’il existait un “risque sérieux que le Venezuela acquière ​et⁢ exerce le⁢ contrôle et l’administration du ​territoire en litige dans la présente⁤ affaire”.​ Les analystes politiques s’attendent à ce que les électeurs⁣ approuvent la proposition, étant donné l’absence de campagne du “non” et la⁣ probabilité que les opposants restent chez​ eux.

Le différend entre le Venezuela et la Guyane porte sur la région ⁤de l’Essequibo. Caracas considère cette région comme la sienne car elle ⁤se‌ trouvait dans ses frontières pendant la colonie espagnole. Le gouvernement guyanais insiste pour conserver la frontière déterminée à Paris ⁢en 1899 par un tribunal d’arbitrage,‌ tout en affirmant que le Venezuela avait accepté cette décision ⁣jusqu’à​ ce qu’il change ⁤d’avis en ⁣1962. Caracas affirme que la rivière Essequibo à l’est de ⁣la région forme⁤ une frontière naturelle et a⁣ été reconnue comme telle depuis 1777. Il rejette la décision​ de‌ 1889. Au cours de ces négociations, les États-Unis représentaient le Venezuela au sein du panel, en partie parce que le gouvernement ‍vénézuélien avait rompu ses relations diplomatiques avec le Royaume-Uni. Les responsables vénézuéliens affirment que ⁢les Américains et les Européens ont comploté​ pour priver leur pays de ces terres et soutiennent qu’un accord de 1966 visant à résoudre le différend ⁣a ⁣effectivement annulé l’arbitrage initial.

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