Réaction mondiale au veto américain sur la résolution de trêve à Gaza à l’ONU : ‘Deux poids, deux mesures’

Réaction mondiale au veto américain sur la résolution de trêve à Gaza à l’ONU : ‘Deux poids, deux mesures’

Les dirigeants mondiaux, les groupes internationaux de défense des droits de l’homme et les responsables des Nations Unies ont critiqué les États-Unis pour avoir opposé leur veto à une résolution de l’ONU appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza et pour ne pas avoir réussi à mettre fin à la guerre qui a tué plus de 17 400 Palestiniens et environ 1 100 personnes en Israël depuis le 7 octobre.

Une résolution de l’ONU sur la pause des hostilités n’a pas été adoptée vendredi au Conseil de sécurité de l’ONU après que les États-Unis ont opposé leur veto à la proposition et que la Grande-Bretagne s’est abstenue. Les 13 autres membres actuels du Conseil de sécurité de l’ONU ont voté en faveur de la résolution présentée par les Émirats arabes unis et co-parrainée par 100 autres pays.

Voici quelques-unes des réactions :

Palestine : Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré que le veto des États-Unis le rendait “complice” de crimes de guerre à Gaza. “Le président a qualifié la position américaine d’agressive et immorale, d’une violation flagrante de tous les principes et valeurs humanitaires, et tient les États-Unis responsables du bain de sang des enfants, des femmes et des personnes âgées palestiniens dans la bande de Gaza”, indique un communiqué de son bureau. Le Premier ministre Mohammad Shtayyeh a déclaré que le veto était “une honte et un autre chèque en blanc donné à l’État occupant pour massacrer, détruire et déplacer”.

Hamas a vivement condamné le veto des États-Unis, affirmant considérer cette décision de Washington comme “contraire à l’éthique et inhumaine”. “L’obstruction des États-Unis à l’adoption d’une résolution de cessez-le-feu est une participation directe avec l’occupation pour tuer notre peuple et commettre davantage de massacres et de nettoyage ethnique”, a déclaré Izzat al-Risheq, membre du bureau politique du Hamas.

Israël : L’ambassadeur d’Israël auprès de l’ONU, Gilad Erdan, n’a pas pris la parole devant le Conseil de sécurité après le vote, mais a déclaré dans un communiqué : “Un cessez-le-feu ne sera possible qu’avec le retour de tous les otages et la destruction du Hamas”.

États-Unis : Le représentant adjoint des États-Unis auprès de l’ONU, Robert Wood, a déclaré au Conseil que le projet de résolution était un texte précipité et déséquilibré “qui était déconnecté de la réalité et qui ne ferait pas avancer les choses sur le terrain de manière concrète”. “Nous ne soutenons pas l’appel à un cessez-le-feu insoutenable de cette résolution qui ne fera que semer les graines de la prochaine guerre”, a-t-il déclaré.

Amnesty International : Agnes Callamard, secrétaire générale d’Amnesty, a déclaré que le veto des États-Unis “témoigne d’un mépris insensible pour les souffrances des civils face à un nombre de morts stupéfiant”. Le communiqué indique également que Washington “a utilisé et instrumentalisé de manière effrontée son veto pour faire pression sur le Conseil de sécurité de l’ONU, sapant ainsi davantage sa crédibilité et sa capacité à remplir son mandat de maintien de la paix et de la sécurité internationales”.

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