La guerre a détruit les maisons de nombreux habitants de Gaza, les laissant sans abri et traumatisés. Taghrid al-Najjar, une mère de famille de 46 ans, a fui son village agricole le long de la frontière avec Israël lorsque les bombardements ont commencé. Pendant des semaines, elle a vécu dans une école transformée en camp de fortune pour les personnes déplacées. Maintenant, avec le cessez-le-feu en vigueur, elle est retournée dans son quartier en ruines. Sa maison a été complètement détruite, mais elle est déterminée à la reconstruire pour ses enfants. Chaque nuit, la famille dort dans la seule pièce où les murs n’ont pas complètement cédé. Une fois qu’il y aura un cessez-le-feu permanent, ils installeront une tente, mais seulement le temps de reconstruire la maison.
De l’autre côté de la rue, Bassem Abu Taaima contemple le bâtiment détruit où sa famille et celle de ses quatre frères vivaient. Ils sont tous des agriculteurs ou des chauffeurs de taxi et ne comprennent pas pourquoi ils sont victimes de cette guerre. Il attendra la fin de la guerre avant de monter une tente et de commencer à déblayer et reconstruire. Près de là, Naim Taaimat construit un abri en bois, en tissu et avec quelques clous pour sa famille. La guerre les a tous effrayés et traumatisés, mais ils restent déterminés à reconstruire leur vie malgré les difficultés.
La guerre à Gaza a laissé de nombreuses familles sans abri et traumatisées. Les habitants comme Taghrid al-Najjar et Bassem Abu Taaima sont déterminés à reconstruire malgré les destructions causées par les bombardements. Ils attendent avec impatience la fin de la guerre pour pouvoir commencer à reconstruire leur vie.