Les Jains d’Anvers : une communauté discrète qui domine l’industrie du diamant
Introduction :
Les rues du quartier diamantaire d’Anvers sont bordées de bijoutiers, de prêteurs sur gages et de restaurants. Des boules de poisson gefilte brillent de manière invitante dans la vitrine de Hoffy’s, un diner juif bien-aimé et ancien. Au coin de la rue, une file d’attente se forme devant Aahaar, un restaurant indien qui sert la communauté jain d’Anvers, où je rencontre Akash Jain pour déjeuner.
Le mode de vie jain :
“Vous pouvez profiter des bonnes choses de la vie, mais il s’agit de le faire de manière correcte et d’être un être humain doux”, déclare Akash, assis en face de moi à une table, en dégustant un plat de légumes curry. “C’est la différence entre couper les cheveux ou les ongles de quelqu’un et lui couper la gorge. Contrôlez-vous. Prenez seulement ce dont vous avez besoin. C’est la philosophie jain.”
La communauté jain d’Anvers :
La plupart des jains d’Anvers ont leurs racines dans la ville de Palanpur, dans l’État indien du Gujarat, bien qu’Akash lui-même ait grandi à Udaipur, une ville célèbre pour ses palais et ses lacs dans l’État désertique du Rajasthan. Les jains ont déménagé en Belgique pour des raisons purement commerciales.
La vie sociale des jains d’Anvers :
Les jains d’Anvers sont une communauté discrète qui se mêle principalement aux étrangers pour faire des affaires. La plupart d’entre eux vivent dans la banlieue de Wilrijk, à proximité du temple jain de la ville. L’alcool est interdit, donc les jains ne sont pas susceptibles de profiter de la vie nocturne animée d’Anvers ; leur vie sociale est centrée autour de leur domicile, du temple et de restaurants adaptés aux jains tels que Aahaar et Sangeetha.
La domination des jains dans l’industrie du diamant :
Les jains dominent l’industrie du diamant d’Anvers, la plus lucrative et influente au monde, ayant progressivement pris le relais de la communauté juive orthodoxe au cours des 60 dernières années. Comment les adeptes d’une foi basée sur la modération et la non-attachement aux biens matériels ont-ils réussi à dominer cette profession si étincelante et profane ?
La passion des jains pour les bijoux et les diamants :
“Les bijoux et les diamants sont dans mon sang”, déclare Akash avec un sourire modeste. “Mes parents et mes grands-parents étaient dans le commerce des métaux précieux, des lingots et des perles en Inde.”
Conclusion :
Les jains d’Anvers forment une communauté discrète qui a réussi à dominer l’industrie du diamant grâce à leur dévouement à la modération et à la non-violence. Leur mode de vie végétarien et leur engagement envers la non-violence sont des piliers de leur foi, qui se reflètent dans leur vie quotidienne et leurs choix professionnels.