Le Lethwei fait un retour violent dans l’Ayeyarwady relativement paisible du Myanmar.

Le Lethwei fait un retour violent dans l’Ayeyarwady relativement paisible du Myanmar.

La région d’Ayeyarwady au Myanmar a⁣ été relativement épargnée par⁢ les conflits et la violence ‍qui ont ravagé une ⁤grande partie du pays depuis⁣ la prise de pouvoir​ de l’armée⁣ en février‌ 2021. Le delta, bordé par la baie du Bengale, est⁣ isolé des autres régions du Myanmar où les forces anti-coup d’État‍ se sont développées, et il ⁤n’a pas de frontière terrestre avec un pays voisin, ce qui rend plus difficile l’approvisionnement en fournitures de l’étranger.

Dans un hangar, une foule est pressée autour d’un ring où les bras s’agitent,​ les coups de pied ⁢volent,⁢ les genoux ‍s’écrasent sur ‍les côtes et, parfois, ⁣une ⁢tête est violemment projetée dans​ le visage ‌d’un adversaire. C’est ​le Lethwei.

Le sport national brutal du‌ Myanmar est​ surnommé “l’art des neuf⁣ membres” en raison des neuf⁢ parties du corps qui peuvent⁢ être utilisées dans l’attaque : les poings, les pieds, ⁢les coudes, ⁣les genoux et, de manière unique, les têtes.

Contrairement aux autres arts⁤ martiaux de la région, le Lethwei se pratique à‌ mains‌ nues, avec​ seulement une⁤ fine gaze enroulée autour ‌des poings des combattants pour protéger leurs ⁢mains.

Le réseau ⁢énergétique‌ du pays‌ en ‍difficulté ne peut‍ pas fournir d’électricité, donc un ⁣générateur ronronne toute la ‌journée. Il alimente⁣ quelques lumières suspendues au-dessus du ring et un système audio, qui peine sous les cris ⁢déformés de l’annonceur du ring à chaque coup porté.

Power Punch, une équipe de combattants ‍de Yangon, a effectué un⁢ trajet de deux⁣ heures et demie jusqu’à cette petite ville pour ‌participer à⁣ la compétition. Leurs combats‌ sont ‍l’occasion de ⁤se battre devant ⁢un large public, de ‍renforcer⁤ leur réputation et celle⁣ de leur salle de​ sport sur le ⁣ring, et de⁤ gagner un peu ⁤d’argent.

L’équipe ‌repart avec⁢ une victoire, deux matchs nuls et ⁤une défaite. Les⁣ gains ⁣ne sont pas ⁣substantiels, et certains d’entre eux⁣ n’ont que quelques ⁢semaines ‍pour guérir de leurs blessures avant​ leur prochain combat dans la capitale du Myanmar, Naypyidaw.

Sayar Hein, ancien combattant et maintenant propriétaire et ‍entraîneur ⁤chez Power Punch, estime que l’expérience d’un combat ⁣compétitif⁣ est essentielle pour‍ les jeunes​ combattants, même s’ils ne gagnent pas.

“Nous parlons ‍toujours aux combattants‌ après ⁤les ⁤combats pour déterminer s’ils ont bien performé et corriger ⁢les éventuelles erreurs”,⁢ a-t-il déclaré.

Share this post :

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Create a new perspective on life

Your Ads Here (365 x 270 area)
Latest News
Categories

    Subscribe our newsletter

    Purus ut praesent facilisi dictumst sollicitudin cubilia ridiculus.