Les dirigeants de gauche en Amérique latine critiquent vivement les bombardements d’Israël sur Gaza et dénoncent les violations des droits de l’homme dans le territoire palestinien. La Bolivie a rompu ses relations diplomatiques avec Israël, suivie par la Colombie et le Chili. Les présidents colombien et chilien ont qualifié l’offensive israélienne de “punition collective de la population palestinienne à Gaza”. Ces actes de censure envoient un signal fort de la part de l’Amérique latine, une région qui entretient généralement des liens étroits avec Israël. Les experts estiment que cela témoigne d’une Amérique latine qui ne tolère pas de telles violations flagrantes des droits de l’homme et du droit humanitaire international. En revanche, les dirigeants occidentaux, comme le président américain Joe Biden, ont été plus prudents dans leurs critiques envers Israël. En réponse à cette réaction diplomatique de l’Amérique latine, le ministère israélien des Affaires étrangères a appelé la Colombie et le Chili à soutenir son droit “à protéger ses citoyens”. Israël a également qualifié la décision de la Bolivie de rompre ses relations diplomatiques de “capitulation face au terrorisme”. D’autres pays d’Amérique latine, tels que le Honduras et l’Argentine, ont également exprimé leur désapprobation face à la violence israélienne à Gaza. La situation actuelle en Gaza met en évidence l’héritage de la guerre froide sur la politique de gauche en Amérique latine.
- ven, 20 septembre 2024