Le chef de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens a averti d’une “tentative délibérée d’étrangler” ses opérations dans la bande de Gaza et a déclaré qu’elle risquait de suspendre l’ensemble de son travail humanitaire en raison d’un manque de carburant. Israël a refusé d’autoriser l’envoi de carburant dans l’enclave qu’il a assiégée, arguant qu’il serait utilisé par le groupe palestinien Hamas à des fins militaires. L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) soutient plus de 800 000 personnes déplacées à Gaza. Selon son commissaire général, Philippe Lazzarini, elle risquait de devoir suspendre ses opérations entièrement. “Je crois qu’il y a une tentative délibérée d’étrangler notre opération et de paralyser l’opération de l’UNRWA”, a déclaré Lazzarini lors d’une conférence de presse à Genève. “Pendant des semaines, nous avons plaidé, avertissant de l’impact du manque de carburant”, a-t-il déclaré, ajoutant que ces dernières semaines, l’agence avait pu puiser dans les réserves de carburant restantes dans le territoire. “Mais maintenant, nous sommes à court”, a-t-il déclaré. “Nous risquons de devoir suspendre l’ensemble de l’opération humanitaire.”
La première partie du texte est intitulée “L’UNRWA risque de suspendre ses opérations humanitaires en raison du manque de carburant”. Elle met en évidence les avertissements du chef de l’UNRWA concernant la tentative délibérée d’étrangler les opérations de l’agence et le risque de suspension de l’ensemble de son travail humanitaire en raison du manque de carburant. Israël a refusé d’autoriser l’envoi de carburant dans la bande de Gaza, arguant qu’il serait utilisé à des fins militaires par le Hamas.
La deuxième partie du texte est intitulée “Les conditions humanitaires se détériorent à Gaza”. Elle souligne les conséquences de la pénurie de carburant sur les conditions humanitaires à Gaza, notamment l’accès limité à l’eau potable, l’écoulement des eaux usées dans les rues et la nécessité de carburant pour faire fonctionner les installations de dessalement de l’eau, le système de pompage des eaux usées et les boulangeries. Elle mentionne également la panne du réseau de télécommunications à Gaza, qui a gravement entravé le travail des premiers intervenants et des services d’urgence.