Israël doit faire l’objet d’une enquête pour crimes de guerre suite à la mort d’un journaliste au Liban : ONGs

Israël doit faire l’objet d’une enquête pour crimes de guerre suite à la mort d’un journaliste au Liban : ONGs

Attaque meurtrière contre​ des journalistes au Liban : des groupes de défense des​ droits humains dénoncent ⁢un crime de guerre

Des groupes internationaux de défense des droits humains ont déclaré⁢ que les frappes⁢ israéliennes‍ qui ont tué un journaliste et⁣ blessé six autres⁣ dans le sud du ⁣Liban étaient probablement​ une attaque ⁤directe contre des civils et doivent⁤ être enquêtées en tant que crime de guerre.

Des ⁣enquêtes distinctes menées par Human Rights Watch (HRW)⁣ et Amnesty ‍International ont ⁢conclu que l’armée israélienne avait tiré des obus d’artillerie sur‌ des journalistes près de⁣ la frontière ⁤le 13 octobre, dans ‌ce qui semblait être des attaques ciblées contre des civils.

Les attaques ont tué le journaliste de ‌Reuters, Issam Abdallah, ⁢et ont blessé six autres journalistes, dont​ le caméraman d’Al Jazeera, Elie Brakhia, et la journaliste Carmen Joukhadar. HRW ⁤a déclaré que “les preuves indiquent que l’armée israélienne savait ‍ou‍ aurait ⁢dû ​savoir que ​le groupe de personnes sur lequel elle tirait était composé de civils”, ce qui fait de l’attaque un “crime de guerre”.

Le groupe a également appelé les alliés d’Israël – ⁢les​ États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et l’Allemagne – à “suspendre ​l’aide militaire et les ventes ​d’armes à Israël, compte ⁣tenu du⁤ risque qu’elles soient utilisées ‌pour ​de graves abus”.

Amnesty, dans son propre rapport, a déclaré que les frappes de l’armée israélienne “étaient probablement une attaque directe contre ⁣des civils qui doit⁢ être enquêtée en tant que‌ crime de guerre”.⁤

Leur enquête ‌a révélé que les journalistes étaient “bien éloignés des hostilités en cours,‌ clairement ⁣identifiables ⁢en tant que membres des médias et étaient stationnaires depuis au moins 75 minutes avant d’être touchés”.

“Les ⁣journalistes ⁣ne devraient jamais être pris pour cible ou tués simplement ⁣pour exercer leur travail. Israël ne doit pas être autorisé à tuer et à attaquer des journalistes en toute impunité”, a déclaré Aya Majzoub, ⁤directrice régionale adjointe d’Amnesty pour le Moyen-Orient et ⁤l’Afrique du Nord.

Les journalistes qui ‌couvrent ⁤la guerre de Gaza sur le terrain sont ‌confrontés à un danger sans précédent,⁤ selon le groupe​ de défense des droits des‌ médias, le Committee to​ Protect ⁣Journalists (CPJ).

Depuis le début de la⁤ guerre ‌de Gaza, au moins‍ 63 journalistes ont été tués, dont 56 Palestiniens, quatre Israéliens et trois Libanais, selon le groupe.‍

La⁢ guerre a également été “le mois le plus meurtrier pour les journalistes” depuis que le CPJ a commencé‌ à recueillir des données en ‍1992.

Au cours ‍des 22 dernières années,⁤ le CPJ a documenté au moins 20 meurtres de journalistes par l’armée israélienne. Personne n’a jamais été inculpé ou tenu⁢ responsable‍ de⁤ ces décès.

L’organisation a déclaré que ⁣l’impunité dans ces cas a ‌gravement sapé la liberté de la presse, laissant les journalistes vulnérables aux attaques.

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