Arrêt de l’aide et du carburant en provenance d’Égypte pour Gaza
Depuis la reprise des combats vendredi dernier, l’aide humanitaire et les camions de carburant en provenance d’Égypte ont cessé d’entrer dans la bande de Gaza, selon des sources de sécurité égyptiennes. Les camions d’aide étaient bloqués près de la frontière égyptienne avec Gaza, les chauffeurs s’attendant à de nouveaux retards dans un processus de livraison complexe qui avait brièvement accéléré pendant une trêve d’une semaine. “Les bombardements se poursuivent depuis sept heures du matin. Il y a des avions et de l’artillerie et nous n’avons pas bougé”, a déclaré le chauffeur Saleh Ebada, qui attendait déjà depuis huit jours pour passer l’inspection à la frontière lorsque les combats ont repris. Les responsables des Nations Unies ont qualifié la reprise des combats de “catastrophique” et ont déclaré que la poursuite de la livraison de l’aide était incertaine.
Arrêt de l’aide et du carburant en provenance d’Égypte pour Gaza
Les sources de sécurité égyptiennes et un responsable du Croissant-Rouge ont confirmé que les camions d’aide et de carburant avaient cessé d’entrer depuis l’Égypte. Le point de passage de Rafah a été le seul point d’entrée de l’aide à Gaza depuis que Israël a commencé à assiéger et à bombarder le territoire côtier en représailles à une incursion meurtrière le 7 octobre et à la capture d’otages par le groupe armé palestinien Hamas. Ashraf al-Qudra, porte-parole du ministère de la Santé à Gaza, a lancé un appel à “toute conscience vivante” pour permettre l’ouverture du passage de Rafah face à une crise humanitaire “extrêmement catastrophique”. Selon les responsables palestiniens, les attaques aériennes israéliennes ont tué au moins 109 personnes et en ont blessé des centaines. Les médecins peinent à aider les patients qui s’accumulent sur les sols des hôpitaux en raison du manque de lits. Depuis le 7 octobre, plus de 15 000 Palestiniens ont été tués à Gaza, selon les responsables palestiniens. En Israël, le bilan officiel de l’attaque du 7 octobre s’élève à environ 1 200 morts.