Une startup a développé une nouvelle technologie, aidée par l’intelligence artificielle, pour détecter la présence de bactéries dangereuses dans les aliments. Déployée à grande échelle, elle pourrait contribuer à réduire le risque d’intoxication alimentaire, entre autres.
Sensifi a réussi à développer une sorte de nez artificiel, qui utilise des capteurs avancés capables d’identifier les composés organiques volatils émis par les bactéries pathogènes présentes dans les aliments – comme la salmonelle, la listeria et E. coli – même à très faible concentration. Lorsque des composés pouvant être émis par ces types de bactéries sont détectés, une alerte est envoyée à un ordinateur chargé d’analyser les données afin d’identifier précisément ce qui est en jeu.
Pour le moment, cette technologie en est encore à ses débuts, mais elle pourrait avoir de nombreuses applications, en commençant par l’industrie alimentaire. Elle pourrait détecter la présence de bactéries dangereuses dans la chaîne de stockage, de fabrication et de distribution des aliments, par exemple.
La salmonelle est une bactérie présente dans les aliments crus ou insuffisamment cuits tels que la volaille, les œufs et les produits laitiers. La listeria, quant à elle, est parfois présente dans les viandes salées, les fruits de mer, le fromage et les légumes. Il en va de même pour E. coli. Un tel dispositif pourrait contribuer à réduire le risque d’intoxication alimentaire dans la population.
À terme, le processus pourrait également être étendu au domaine médical, avec la possibilité d’identifier les bactéries responsables des infections nosocomiales, des infections sanguines ou des infections des voies urinaires, de la pneumonie, etc. Cela permettrait aux médecins de traiter les infections de manière plus rapide et efficace.
Au niveau de la ville, ce type de technologie pourrait un jour être adapté à la surveillance de la qualité de l’air et de l’eau. – AFP Relaxnews