12 jours d’attente anxieuse en Cisjordanie pour les Gazaouis

12 jours d’attente anxieuse en Cisjordanie pour les Gazaouis

Depuis qu’Israël a imposé un blocus sur Gaza à la suite ​de l’attaque⁤ terroriste du‍ 7 octobre par le Hamas, de nombreux Gazaouis⁣ à la recherche⁢ de soins médicaux pour⁢ leurs enfants ‌se retrouvent bloqués à Ramallah, en ⁢Cisjordanie.​ Certains n’ont pas eu de nouvelles de leurs proches‍ depuis⁢ des jours, voire des‌ semaines, et sont déchirés entre‌ l’espoir de trouver​ un traitement pour‍ leurs enfants et le désir de ⁢rentrer chez eux auprès de leur‍ famille⁣ à‍ Gaza.

Ahmed Abu Asar, père de six enfants de Gaza, est​ assis et fixe le vide. ‍Il est désespéré. Depuis que les⁣ hostilités ont éclaté, lui ⁤et sa fille de 10 ans,​ Ariam, sont coincés à Ramallah ⁣depuis deux mois. “Ma fille est malade depuis trois ans. ​Elle était traitée ⁤à Gaza, mais‍ les médecins nous ont dit que nous devions ⁤l’emmener⁤ ailleurs pour faire d’autres tests”, raconte⁣ Ahmed,‌ dans ​la ‍quarantaine, qui a tout fait ⁢pour obtenir un traitement pour sa fille ​au‌ cours des deux dernières années. Leur voyage les a conduits de Gaza en Égypte et, plus ‍récemment, dans les ‍territoires occupés par Israël.

“Ariam devait subir ‍un‍ test qu’ils ne peuvent faire qu’en ⁢Israël. Elle⁢ a été diagnostiquée avec une​ mutation génétique rare.‌ Il y‌ a probablement seulement quatre cas similaires dans le monde, mais évidemment il n’y a⁣ pas de‍ traitement ici ‍à ‍Ramallah”, dit-il avec​ résignation, en fumant cigarette après cigarette. “Nous attendions de recevoir des nouvelles du médecin pour savoir si nous devons nous rendre aux États-Unis, en France ou en ⁣Israël pour le bon⁤ traitement.”

Ahmed appelle Ariam à le rejoindre. Après quelques minutes, elle apparaît. Elle ressemble à un ⁢fantôme. Son teint est ‌pâle et elle a un air⁢ affamé⁢ qui⁢ ne ressemble en rien aux autres filles de son âge. ⁢Son regard​ est hagard et​ ses mouvements sont lents. Elle s’assoit⁤ aux côtés de son⁣ père. ⁣Elle⁢ ne ​dit pas un mot.

Ahmed semble⁣ perdu quant à ce qu’il ⁤doit faire. Il ⁣insiste ​pour partager ⁤son vrai ⁢nom dans l’espoir d’aider sa fille ​d’une manière ou d’une autre, peut-être grâce à des dons. Mais ‌il⁣ s’inquiète ⁢pour le‍ reste de sa‍ famille qui est toujours à Gaza. Sa maison se trouve ⁣dans une zone très touchée ‍par les⁤ bombardements ​israéliens. “Je ne sais‍ plus⁣ où je suis. Je suis très‍ perturbé par ce qui se passe. ‍Je dois⁢ m’occuper de ma fille, mais je pense à mes enfants restés à la‌ maison. J’ai essayé d’appeler ‌mon frère, mais il ‌s’est ‌enfui vers le nord. Je⁢ crains que ma‌ femme‌ et⁤ mes enfants n’aient cherché refuge à l’hôpital qui a été bombardé.”

Le manque de nouvelles ‍semble le déchirer.

Source: 3sec

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