Hamas refuse de libérer un seul prisonnier sans un cessez-le-feu et l’acceptation de nos conditions
Osama Hamdan, un dirigeant du Mouvement de résistance islamique Hamas, a déclaré lors d’une conférence de presse à Beyrouth que le Hamas ne libèrera pas les prisonniers israéliens sans un arrêt des hostilités et l’acceptation de nos conditions.
Hamdan a souligné que les dirigeants politiques et militaires israéliens envoient leurs forces à Gaza en sachant qu’ils ne sortiront pas victorieux. Il a également accusé le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahu et les commandants de son armée de ne pas se soucier de la vie de leurs soldats et officiers.
Hamdan a qualifié la version d’Israël sur la mort des trois détenus dans leurs forces de “passant d’un échec à un autre à Gaza”. Il a présenté une vidéo montrant les bombardements de l’armée israélienne ayant tué plusieurs prisonniers et détenus à Gaza, et a réitéré que la libération des prisonniers israéliens ne se fera que par un arrêt des agressions et la conclusion d’un accord négocié selon nos conditions.
Mépris des vies humaines et atrocités
Hamdan a déclaré que les bulldozers israéliens ont enterré vivants des dizaines de personnes déplacées et blessées à l’hôpital Kamal Adwan, qualifiant cet acte de “massacre révélant la cruauté et la sauvagerie de l’occupant, surpassant même les crimes nazis”.
Il a souligné que la résilience de notre peuple, le courage de notre résistance et nos victoires obligent de nombreux pays à revoir leur position et incitent de nombreux politiciens à s’éloigner de la narration israélienne, salie par le sang innocent.
En ce qui concerne la position américaine, Hamdan a déclaré qu’elle “a changé en termes de formulation”, mais que nous restons sceptiques et ne faisons pas confiance car elle découle peut-être d’une crise électorale qui pourrait coûter à Joe Biden la Maison Blanche.
Hamdan a exigé des pays européens qu’ils fassent pression sur Washington pour mettre fin à la guerre systématique à Gaza. Il a souligné que 45% des martyrs dans le sud de la bande de Gaza sont des personnes déplacées.
Hamdan a affirmé que “ces chiffres contredisent les prétentions de l’occupation selon lesquelles il y a des zones sûres et confirment que leurs appels à se déplacer vers le sud à la recherche de sécurité n’étaient qu’un piège pour perpétrer plus de massacres contre les civils”.
Il a également souligné qu’il n’y a pas de lieu sûr à Gaza, contrairement aux affirmations de l’occupation et des États-Unis, car tous les habitants sont menacés par les armes américaines.
Les attentes du peuple de Gaza
Hamdan a appelé les pays arabes et musulmans ainsi que les “libres du monde” à agir, affirmant que 85% de la population de Gaza sont des personnes déplacées et plus de 70% sont des réfugiés depuis l’occupation de 1948, soulignant qu’ils manquent des besoins de base tels que l’eau, les médicaments et la nourriture.
Il a déclaré que tous ces individus sont “menacés de mort par les armes américaines ou en raison du siège et de la complicité internationale”, affirmant que le peuple de Gaza “attend beaucoup des pays arabes et musulmans, en particulier du comité issu du sommet de Riyad, qui doit agir immédiatement pour arrêter le massacre et lever le siège illégal sur Gaza”.