Macron exhorte Israël à protéger les civils lors de la conférence sur l’aide à Gaza.

Conférence sur l’aide à Gaza : 80 délégations à Paris pour coordonner une aide “urgente” à Gaza

Le président français Emmanuel Macron a ouvert jeudi une conférence sur l’aide à Gaza en lançant un appel à Israël pour qu’il protège les civils dans sa lutte contre le Hamas, affirmant que “toutes les vies ont une valeur égale” et que la lutte contre le terrorisme “ne peut jamais être menée sans règles”. La réunion à Paris a réuni des responsables des nations occidentales et arabes, des Nations Unies et des organisations non gouvernementales, dans le but de fournir une aide urgente aux civils de la bande de Gaza qui est bombardée par Israël dans sa guerre contre le Hamas. Les autorités israéliennes n’ont pas été invitées mais ont été informées des discussions, a déclaré le bureau de Macron.

Macron a réitéré les appels à une pause humanitaire dans les opérations d’Israël. Il a déclaré que le Hamas avait “pris la responsabilité d’exposer les Palestiniens à des conséquences terribles” en attaquant Israël le 7 octobre, et il a de nouveau défendu le droit d’Israël à se défendre.

Mais Macron a également souligné que les civils doivent être protégés. “C’est absolument essentiel. C’est non négociable”, a-t-il déclaré. “Toutes les vies ont une valeur égale et il n’y a pas de double standard pour ceux d’entre nous qui ont des valeurs universelles et humanistes”, a-t-il ajouté.

Conférence sur l’aide à Gaza : 80 délégations à Paris pour coordonner une aide “urgente” à Gaza

Plus de 1,5 million de personnes, soit environ 70% de la population de Gaza, ont fui leur domicile et environ 1,2 milliard de dollars sont nécessaires pour répondre à la crise dans les zones palestiniennes. À plus long terme, Macron a également déclaré que les travaux diplomatiques doivent reprendre pour parvenir à la paix au Moyen-Orient, avec une solution à deux États. “Nous devons tirer les leçons de nos erreurs et ne plus accepter que la paix au Moyen-Orient soit constamment repoussée à plus tard”, a-t-il déclaré.

Des responsables de plus de 50 nations étaient présents, dont plusieurs pays européens, les États-Unis et des puissances régionales telles que la Jordanie, l’Égypte et les pays du Golfe. Le Premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh, qui a également assisté à la conférence, a exhorté la communauté internationale à “mettre fin à la guerre”. “Combien de Palestiniens doivent être tués pour que la guerre se termine ?”, a-t-il demandé. “Ce que fait Israël n’est pas une guerre contre le Hamas, c’est une guerre contre l’ensemble du peuple palestinien“, a-t-il ajouté. “Nous devons prendre soin des blessés, fournir de l’électricité, de l’eau, des médicaments”, a ajouté Shtayyeh.

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