Indignation à Paris face à des autocollants anti-avortement « inacceptables » sur les vélos de la ville.

Des autocollants anti-avortement sur les vélos de location à Paris

Le jeudi, les utilisateurs de vélos de location à Paris ont découvert de grands autocollants anti-avortement collés sur leurs bicyclettes, suscitant une indignation du gouvernement. Les autorités de la ville ont déclaré qu’un “nombre significatif” de vélos du système de location de la ville, Velib, avaient été ciblés par la campagne. Les affiches collées présentaient un dessin d’un fœtus humain grandissant dans un utérus, puis d’un bébé rampant et enfin d’un enfant agitant sur un vélo. Un groupe appelé “Les Survivants”, qui se décrit comme “une jeunesse révoltée par la souffrance… provoquée par les avortements”, a revendiqué l’action.

Réactions du gouvernement

Le ministre des Transports, Clément Beaune, a qualifié la campagne d'”écœurante et inacceptable”. La ministre de l’Égalité entre les sexes, Isabelle Rome, a également été consternée. Le ministre de la Santé, François Braun, a qualifié la campagne d’autocollants de “honteuse”. Il a ajouté que “le gouvernement… sera toujours du côté des femmes pour garantir leur droit de choisir”. Les avortements ont été dépénalisés en France en 1975. Des lois successives en France ont cherché à rendre les avortements sûrs, anonymes et gratuits.

Projet de loi pour inscrire les droits à l’avortement dans la constitution française

Après que la Cour suprême des États-Unis ait annulé le droit à l’avortement l’année dernière, le président Emmanuel Macron a déclaré en mars que son gouvernement présenterait un projet de loi pour inscrire les droits à l’avortement dans la constitution française. Cependant, un tel projet de loi n’a pas encore été présenté. La France a enregistré 220 000 avortements dans tout le pays en 2020, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE).

En conclusion, cette campagne anti-avortement sur les vélos de location à Paris a suscité une forte réaction du gouvernement français, qui a réaffirmé son engagement en faveur du droit des femmes à choisir. Bien que les avortements soient légaux en France depuis 1975, les associations pro-choix affirment que les femmes qui souhaitent avorter sont souvent confrontées à des préjugés et à de l’hostilité. Le projet de loi pour inscrire les droits à l’avortement dans la constitution française est en attente de présentation.

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