Le Premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim, devrait annoncer des changements dans son cabinet le mardi 12 décembre, selon divers médias malaisiens. Selon des sources bien informées citées par The Star, ce remaniement ministériel pourrait affecter plusieurs ministères et voir le retour de plusieurs députés seniors qui ont déjà occupé des postes ministériels. Certains députés pourraient également faire leurs débuts en tant que ministres. Une cérémonie de prestation de serment des ministres fédéraux est prévue à l’Istana Negara à 14h30, où les nouveaux membres du cabinet recevront également leurs lettres de nomination. Selon Astro Awani, ce remaniement impliquera plus de six personnes et certains ministres échangeront leurs portefeuilles.
Ces rapports interviennent alors que des spéculations circulent selon lesquelles M. Anwar annoncera une réorganisation majeure dans différents ministères. Il devrait notamment nommer un nouveau ministre du Commerce intérieur et du Coût de la vie pour remplacer le Dr Salahuddin Ayub, décédé en juillet d’une hémorragie cérébrale. Les médias locaux ont également spéculé sur la possibilité que M. Anwar nomme un deuxième ministre des Finances, Johari Abdul Ghani, membre de l’Organisation nationale malaise unie (UMNO), étant un candidat potentiel. M. Anwar occupe actuellement le poste de ministre des Finances. M. Johari, député de Titiwangsa, a été deuxième ministre des Finances de 2016 à 2018 sous l’administration de l’ancien Premier ministre Najib Razak. Il est également question que M. Anwar apporte des changements au ministère des Ressources humaines ainsi qu’au ministère des Ressources naturelles, de l’Environnement et du Changement climatique.
Selon Awani, M. Anwar envisage également de recréer le ministère des Territoires fédéraux en tant qu’entité autonome. Le ministère avait été restructuré administrativement sous l’Office du Premier ministre après les dernières élections générales. Le mois dernier, le gouvernement d’unité de M. Anwar a célébré son premier anniversaire. M. Anwar a consolidé son pouvoir pour obtenir une forte majorité au Parlement, lui donnant ainsi une voie claire pour le reste de son mandat de cinq ans. Cependant, son taux d’approbation a baissé un an après son entrée en fonction, les sondeurs citant des préoccupations concernant l’économie et le coût de la vie comme facteurs de cette baisse de sentiment des électeurs.