Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté dimanche (5 novembre) les appels croissants en faveur d’un cessez-le-feu à Gaza tant que les plus de 240 otages capturés par le groupe palestinien militant Hamas lors de ses attaques du 7 octobre ne seront pas libérés. “Il n’y aura pas de cessez-le-feu sans le retour des otages. Cela doit être complètement éliminé du lexique”, a déclaré Netanyahu aux équipages de la base aérienne de Ramon, dans le sud d’Israël, réitérant la position de longue date du gouvernement. “Nous le disons à nos amis et à nos ennemis. Nous continuerons simplement jusqu’à ce que nous les vainquions. Nous n’avons pas d’alternative.”
Les ministres des Affaires étrangères du Qatar, de l’Arabie saoudite, de l’Égypte, de la Jordanie et des Émirats arabes unis ont rencontré le secrétaire d’État américain Antony Blinken à Amman, en Jordanie, samedi, et l’ont exhorté à persuader Israël d’accepter un cessez-le-feu. Le président palestinien Mahmoud Abbas, quant à lui, a demandé un cessez-le-feu immédiat lorsqu’il a rencontré Blinken lors de la visite non annoncée du secrétaire d’État américain en Cisjordanie occupée par Israël. Blinken, dans la région pour la deuxième fois en moins d’un mois dans le cadre des efforts américains pour empêcher la guerre entre Israël et le Hamas de se propager, a rejeté les appels au cessez-le-feu. Blinken a déclaré qu’un cessez-le-feu ne ferait que permettre au Hamas de se regrouper, mais il a essayé de convaincre Israël d’accepter des pauses spécifiques à certains endroits qui permettraient la distribution d’une aide indispensable à Gaza.
Les responsables de la santé à Gaza ont déclaré dimanche que plus de 9 770 Palestiniens avaient été tués dans la guerre en cours, qui a commencé lorsque le Hamas a lancé une attaque surprise dans le sud d’Israël le 7 octobre, tuant 1 400 personnes et prenant plus de 240 otages.




