La qualité de l’air se détériore dans la capitale de l’Inde malgré les efforts du gouvernement.

La qualité de l’air se détériore dans la capitale de l’Inde malgré les efforts du gouvernement.

La qualité de l’air ⁢dans‌ la capitale indienne s’est détériorée lundi (30 octobre), avec des niveaux⁢ de pollution atteignant‌ leur ⁤plus⁣ haut ⁢niveau cette⁣ année.‍ Les vents ⁢frais⁢ de la saison froide et la combustion accrue⁤ des ‍résidus ⁣de culture ⁤dans les États voisins ont contribué‌ à ce ‍retour annuel du fléau de l’air ‍pollué. New Delhi⁤ est la mégapole la ​plus ⁣polluée‍ au​ monde et, par conséquent, l’espérance‍ de vie moyenne‍ y est réduite de plus de 10 ans, selon l’Energy Policy Institute de l’Université de Chicago. L’Inde est responsable d’environ ‍59% de ⁣l’augmentation de la pollution mondiale⁣ depuis​ 2013.

La situation de la pollution à Delhi est la pire de la saison et ​ne devrait ‍pas ​s’améliorer dans⁢ les prochains jours, selon un responsable du système de surveillance SAFAR du ministère des Sciences de la Terre. Le gouvernement de Delhi⁢ a lancé ‌une campagne anti-poussière pour contenir la pollution, en imposant des restrictions‍ sur ‌les travaux de construction et en envoyant des machines d’arrosage pour tenter de dégager la ⁢poussière de‌ l’air.​ Cependant, ⁤l’indice de qualité⁢ de l’air ⁣(AQI) dans cette‍ ville⁢ de 20 millions d’habitants, ‍où‌ peu de personnes utilisent des purificateurs d’air ou portent des masques de protection, est passé à 346 sur une échelle de 500, indiquant des conditions de pollution “très mauvaises”. Tout ce qui dépasse 60 est considéré comme malsain.

Dans ⁣certaines parties de la ville,⁣ l’indice de qualité‌ de l’air a dépassé la‌ barre des 400, indiquant des niveaux​ de pollution “sévères”, selon les données⁣ gouvernementales. Cet indice ‌mesure les niveaux de particules ​PM2,5 en ⁤suspension dans l’air, qui peuvent pénétrer profondément dans les poumons​ et causer des maladies mortelles telles que⁤ les maladies cardiovasculaires et le cancer. ⁢La combustion des résidus de culture dans les champs des ‌États voisins,‌ bien que moins importante que l’année​ dernière, contribue à la pollution dans la capitale, a ⁢déclaré le responsable de SAFAR, ajoutant qu’une diminution du vent aggrave ​le problème. Les plus de 10 millions de véhicules‌ de la capitale, plus que dans n’importe quelle autre ville ⁣indienne, ‍aggravent le problème ‌avec leurs émissions de gaz d’échappement. Les résidents se plaignent de problèmes respiratoires et ‌de⁢ la sensation d’avoir quelque chose de coincé dans la gorge.

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