Le Premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim, a appelé les écoles à surveiller les activités de la Semaine de Solidarité avec la Palestine, après que des images de professeurs et d’élèves portant des pistolets jouets et se déguisant en militants palestiniens aient fait le tour des réseaux sociaux. Lors d’une conférence de presse à Selangor, il a déclaré que de telles situations devaient être contrôlées. Le ministère de l’Éducation de Malaisie a également réagi en interdisant l’utilisation d’armes factices ou de symboles provocateurs lors de la Semaine de Solidarité avec la Palestine. Il a encouragé les activités soutenant des causes humanitaires telles que des projections de vidéos sur la paix, des concours de peinture d’affiches, des récitations de poésie humanitaire et des collectes de fonds pour le peuple palestinien. Le ministère a souligné que cette semaine devait être utilisée comme une plateforme pour éduquer les élèves aux valeurs nobles, à la tolérance, à la compassion et au respect mutuel.
Une vidéo virale a montré un homme déguisé en militant et armé d’un fusil factice dans une école, accompagné d’autres adultes agitant le drapeau palestinien ou portant des écharpes en soutien aux Palestiniens. Une femme est également vue en train de viser une autre arme factice, tandis que des élèves de différents âges sont assis par terre en arrière-plan. Ces images ont suscité des inquiétudes parmi les utilisateurs des réseaux sociaux. Le ministère a réagi en affirmant qu’il était conscient des préoccupations du public et en précisant que les activités représentées dans les images ne respectaient pas ses directives et avaient été menées avant le début de la Semaine de Solidarité avec la Palestine.
Le ministère de l’Éducation a annoncé cette initiative dans le but d’éduquer les élèves aux valeurs humaines, y compris les droits de l’homme et la compassion. Cette initiative, qui se déroulera du 29 octobre au 3 novembre, est en accord avec la position du gouvernement malaisien de défendre les droits et la liberté du peuple palestinien. Un communiqué adressé aux écoles et aux institutions éducatives a précisé que le programme était pacifique, sans éléments agressifs ou extrêmes. Cependant, certains groupes de la société civile et des parents ont protesté contre ce programme, affirmant que les enfants scolarisés devraient être tenus à l’écart d’un conflit international religieusement divisif et compliqué.