Les groupes de pression environnementaux ont exhorté les banques et autres financiers à retirer leur soutien au terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) de TotalEnergies d’une valeur de 20 milliards de dollars au Mozambique. Cette lettre a été envoyée à plus de deux douzaines de bailleurs de fonds du projet. Le projet est considéré comme le plus grand investissement direct étranger en Afrique. Les activistes mettent en garde contre les conséquences néfastes du projet sur le changement climatique et les violations des droits de l’homme dans ce pays d’Afrique australe. Plus de 100 organisations, dont ActionAid International et Greenpeace France, ont soutenu cette lettre. Le mois dernier, les législateurs néerlandais ont déclaré qu’ils insisteraient pour être consultés sur les questions de sécurité et de droits de l’homme avant de pouvoir approuver une garantie de prêt de 1 milliard d’euros pour le projet, qui est bloqué depuis avril 2021. TotalEnergies a déclaré que malgré l’arrêt de force majeure en 2021 dû aux menaces des militants islamistes, les arrangements de financement du projet sont toujours en place. Les accords de financement du projet ont été conclus en 2020 avec des prêts directs et couverts de huit agences de crédit à l’exportation, 19 banques commerciales et la Banque africaine de développement (BAD). Certains financements, d’une valeur de 15 milliards de dollars, sont actuellement en cours de révision dans le cadre des procédures de redémarrage. La banque américaine Exim, qui garantit 5 milliards de dollars, a déclaré qu’elle effectuait une diligence raisonnable sur les plans de reprise de la construction.
Appel des groupes climatiques au retrait du financement du projet de TotalEnergies au Mozambique
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